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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 12:43

 

 

d'ici
je pouvais regarder la nuit dans les yeux
me raconter des histoires

contes pour enfants

solitude

rire

le vent éclatait ses bourrasques

se moquait

des autres vents

des autres mers

il racontait ses brumes

son froid

les écumes d’ailleurs, plus noires

plus froides
il venait au visage

fondre mes yeux

 les noyer  de pluie

odeurs de plus loin que ce loin

la transparence des blancs
la légèreté
le fluide du bleu

le rose de ces aubes qui se dessinent

le triste aussi avait une couleur

sur la cape les broderies

étaient les  baisers perdus

les je t’aime non-dits oubliés

sur des quais de gare

les fleurs des hibiscus

comme des perles

ornaient mon cou

serrant parfois

 un peu, si peu

                                   que          la douleur était seulement plaisir

                                                                la douleur était seulement plaisir 

                                                    la douleur était seulement plaisir

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commentaires

T
<br /> C'est un trés beau texte et magnifiquement accompagné par Laurenzi dont j'admire la touche picturale. J'ai lu aussi "les barbares"...<br /> Il y a beaucoup de sensibilité dans ton univers, je reviendrais.<br /> Tatieva, artiste<br /> <br /> <br />
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A
Je ris...mis à part les proportions (je ne rentre pas trop dans les détails...mais quand même si, j'ai des bras aussi longs et de la ...euh....générosité...là aussi) je ne saurais me comparer à un tableau...<br /> Tu as raison, la beauté est ailleurs....ailleurs....juste : ici !<br /> &
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J
&<br /> toi moins belle ?<br /> tu ne sais alors rien de la beauté ?<br /> tu es plus que belle<br /> tu irradies...<br /> pourquoi moins belle au fait ?
Répondre
A
Elle est plus belle ici, de ne pas l'avoir vue ailleurs<br /> je ne sais pas pourquoi<br /> un peu absente de son corps qu'elle voudrait ignorer<br /> comme un pardon d'aimer ce qu'elle désire...comme pour s'excuser aussi d'être un désir<br /> je souris...ce doit être simplement les fleurs des hibiscus qui me font soupirer...<br /> <br /> <br /> Ton texte m'a portée toute la journée de ce vendredi, moi aussi je suis un peu muette (enfin ! et puis moins belle aussi)...sourire...<br /> <br /> Merci à AURORA aussi
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J
AURORA<br /> oui j'aime beaucoup ces femmes pleines<br /> de vie,<br /> tu en parles bien <br /> elles sont belles<br /> j'irai dans la semaine voir <br /> vivons vivons<br /> par moment la vie me semble si dure<br /> pas forcemment pour moi...<br /> <br /> je t'embrasse
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A
Merci, Jeanne, de m'avoir suivie dans ma visite à ce peintre que j'aime...<br /> <br /> Et quant à la douleur qui plane sur tes mots ce soir -douleur d'amour teintée de non-dits, de nostalgie de ce qui a été, de ce qui pourrait être, de ce qui sera ou ne sera pas- elle ne peut être que plaisir.<br /> Celui qui nous fait vivre.<br /> Ou exister plus exactement.
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