le golden gate - photo jeanne

c'est une maison bleue ...............

 photo jeanne

photo jeanne 25 04 2012

il pleut sur san francisco

par rafales

 de la fenêtre de l'hotel je vois les gens courir

des musées nous attendent

que cette ville est attachante

à dimension humaine même si quelques immeubles

veulent toucher le ciel

nous nous y promenons de quartier en quartier

de pays en pays je pourrai presque dire

china town est une ville dans la ville

comme le quartier italien ou russe

ou castro

les bruits de la ville sont couverts souvent par la police ou les voitures de pompiers tintamare assourdissant

nous sommes à union square au départ du cable

qu'il faut le retourner à la main pour lui faire escalader la colline

san francisco aux sept collines ?

nous marchons beaucoup parfois six heures

le nez au vent

les yeux en l'air tous nos sens ouverts

toujours un plan à la main 

 les chauffeurs de bus sont d'une patience sans faille

rieurs et taquins ils déposent les perdues que nous sommes

aux bon endroits

et comprennent notre anglais........... pas triste !!

il est 8H42 ici

17H 42 en france

nous partons 

photo jeanne 21 04 2012

 j'ai vu l'eau des montagnes

se pulveriser entre les arbres

le "capitan" immuable et fort

presque orgueilleux de sa grandeur

j'ai vu le soleil bleu de miro

et je me suis sentie

ce jour là

à cet instant là

à ma place

 calabassas 15 avril 2012

 sur la colline

au sud

l'ombre défie la lumière

s'efface

les tâches s'alongent

les verts se multiplient 

 en douceur

le bleu s'insolence

profond

il domine l'espace

se distille dans le calme du matin

 je suis là

                                                                                                                                                   photo jeanne

photo jeanne 

il était parti dans l’hiver

 trop loin

la fatigue avait eut raison de gabriel il s’était à nouveau perdu.

la plaine s’étendait devant lui

blanche de brume

blanche de glace

la nuit suivante serait aussi sans étoile comme la précédente

il savait cela il avait l’habitude du froid du silence

la bougie répandait une  odeur étrange, donnait une pâle lumière qui n’éclairait que son visage

elle ne durerait pas il le savait aussi

ses blessures le tenaient éveillé mais la douleur lui disait qu’il était encore vivant

les gerçures des pieds  de ses mains saignaient tâchaient la neige qui buvait avidement le rouge

il  avait une autre blessure

ailleurs 

 profonde inaltérable récurrente

l’air vibrait de froid de peur de nuit

le gel avait attaqué la cascade par le haut elle coulait encore il l’entendait de moins en moins fort

demain elle se tairait comme tout ce qui était autour de lui

un reste de café sucré lui donna envie de vomir

l’air n’était qu’une vibration étrange légère 

le sang ses pulsations  faisaient souffrir ses membres engourdis

et quand il entendit une voix

                                     ... angélique ?

 il ébaucha un sourire