12 mai 2010
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Le temps s’étire
comme les nuages
Posés sur la montagne
patchwork de verts
mooréa se découpe dans la brume encore
le temps se perd
se dilue
toujours
sur cette plage de sable noir pailleté d’or
il se distend
dans le chant monotone des vagues
il me fait calme douceur tendresse
parce que c’est ici
que je suis là
présente
ancrée
mon impatience est ailleurs
j’ai noyé ma montre
j’ai noyé demain
* j'ai difficilement des connections
j'ai hate de vous lire sur vos blogs