20 novembre 2010
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la traînée blanche
des nuages
s’effilochent à la colline
les montagnes sont loin
il reste
quelques terrils
vestiges des mines
maquillés
comme femme
comme traces
de plus rien
ici c’est la mer
le grand large
à porter de mes rêves
de mes souvenirs
l’afrique
du bout du mole
j’entre en elle
comme dans un corps
j’ai les odeurs
le mouvement
l’amour
cette langue de terre
s’anime au coucher du soleil
les gens de là-bas
viennent
avec dans les yeux les reflets
de leurs terres
les pierres du fort st jean
sous les rayons rasants
prennent vie
donnent leur rose
c’est une endroit à marseille
un bout de mer
ouvert sur le bleu ouvert sur le bleu
* photo jeanne
* encore le lien
* hervé et stéphane otages depuis le 30 décembre 2010